Sujet : Comparatif Passat TDI 170 et Audi A6 2,7 V6 TDI
Ci-joint l'extrait d'un article issu d'un blog auto:
Pas mal quand même cette TDI 170, non ?
"Audi A4 Avant 2.7 V6 TDi vs VW Passat SW TDi 170 : du coffre, mais pas le même
La mode est aux petits blocs toniques, à l'image du 2.0 TDI de 170 ch qui entend rivaliser avec des mécaniques comptant deux cylindres de plus.
Le quatre-cylindres TDI de 170 ch continue de se répandre au sein des gammes du groupe Volkswagen. Après une Golf aux performances étonnantes, le voici sous le capot d'une berline familiale, ou plutôt d'un volumineux break Passat plus en mesure d'utiliser sa fougue à bon escient. Cette montée en gamme est aussi l'occasion de le confronter à des moteurs de même puissance, mais plus nobles. Comme les V6 TDI qui ont participé à la renommée d'Audi, ici dans une version de 2,7 l pour 180 ch.
A première écoute, la différence de rang est flagrante. Le quatre-cylindres à injecteurs pompe a le verbe haut, claque plus volontiers au ralenti et transmet quelques vibrations. Même constat en roulant, l'insonorisation efficace de la Passat ne venant pas totalement à bout de la conversation. La cossue A4 tire mieux parti de l'isolation phonique du capot moteur. Elle profite surtout d'une technique d'injection moins bruyante, la rampe commune. Ajoutez-y deux cylindres de plus et une architecture en V, et l'on trouverait presque un certain charme à la sonorité feutrée de ce diesel.
L'A4 s'emballe.
Le 2.0 TDI ne peut non plus rivaliser en souplesse. Certes, son couple est important, mais il arrive plus tard et donne l'impression d'être lâché plus fort. Au détriment de l'agrément de conduite, plus heurté, mais aussi de la motricité du train avant qui avoue son incapacité à tout gérer dès que le sol devient humide. Avec un couple plus généreux, disponible plus bas et sur une plus grande plage, le 2.7 TDI propose une allonge très agréable. On regrettera toutefois son manque de progressivité sur les premiers rapports qui, en ville, emballe l'A4 à la moindre pression sur l'accélérateur.
Même si elles le font de manière différente, en termes de performances pures, le match s'équilibre enfin. Le 2.0 TDI ne s'en laisse pas compter, il est vrai aidé par le poids plus contenu de la Volkswagen Passat. Ces deux breaks disposent d'assez de ressources pour voyager chargés sans crainte.
A ce niveau de puissance et de catégorie, les boîtes automatiques prennent plus de sens. Chez Volkswagen, c'est la DSG qui officie. Une boîte robotisée à double embrayage, qui fait payer sa technique de pointe au prix fort (1 700 €). A son crédit, un passage rapide et très doux des rapports, une préservation du niveau de performance et surtout de la consommation. Avec la solution Multitronic à variation continue, encore moins donnée (2 000 €), l'Audi franchit un cap de plus dans la douceur de fonctionnement, qui atteint la perfection, en échange d'une surconsommation d'environ 0,3 l aux 100 km. Voilà de quoi remonter le moral du 2.0 TDI qui prend le dessus d'une courte tête.
La Passat fait le plein.
Pour le coup de grâce, rien de tel que les questions d'argent. Et là, le 2.0 TDI se montre redoutable. Par rapport à la version de 140 ch, le surcoût de la Passat de 170 ch est de « seulement » 1 100 €. Dans la gamme A4, par rapport à ce même TDI de 140 ch, le V6 TDI réclame un effort supplémentaire de 4 200 €. Un écart qui propulse presque l'A4 dans une autre catégorie, et la place surtout à 7 000 € d'une Passat autrement équipée, beaucoup plus spacieuse et également assez bien finie.
La Volkswagen embarque en effet un bagage technologique de premier ordre : filtre à particules et frein de parking automatique avec aide au démarrage en côte de série, et même, en option, régulateur de vitesse adaptatif avec radar anticollision intégré dans le logo avant, quand l'Audi ne propose que le GPS de série. C'est bien maigre pour une A4 « petite » en comparaison, aussi bien aux places avant où l'on joue à touche-coudes qu'à l'arrière où l'on y ajoute le touche-genoux. Sans parler du coffre, réservé aux loisirs dans l'Audi et pour déménageurs dans la Volkswagen. Mais l'A4, c'est aussi une belle ligne, une qualité des matériaux sans reproche et quatre anneaux sur la calandre."