Sujet : Dodge Challenger SRT8
[center]attention les yeux , c'est du beau , du tres beau meme [dac]
Toute l'Amérique l'attendait, inquiète de la voir dénaturée par rapport au concept de 2005. La voici enfin, cette Challenger de série, fidèle à ses promesses et à son héritage.
C'est peu de dire que le public américain l'attendait. La Challenger fait partie d'une lignée de muscle cars néo-rétro qui font vibrer la fibre nostalgique d'un peuple qui a mal à son industrie automobile.
Esthétiquement, elle ne déçoit pas : la version de série est fidèle au concept original, tout au moins à l'extérieur. Les lignes sont identiques, seuls quelques détails diffèrent. Au jeu des sept erreurs, on croit relever un montant de pavillon moins massif, des porte-à-faux moins longs, un petit aileron supplémentaire et des rappels de clignotants placés différemment. Quoi qu'il en soit, on peu féliciter Dodge pour le travail accompli.
Un ciel bleu étant rarement sans nuages, la déception domine une fois installé à bord. Le budget "habitacle" de Chrysler/Dodge semble avoir été réduit au minimum par les financiers du consortium Cerberus, propriétaire du groupe.
Le tableau de bord de la Challenger n'est donc pas très différent de celui des Dodge Avenger ou Charger et ce n'est pas vraiment une bonne nouvelle. Pour y trouver de la sportivité, on sera prié de bien lire le compteur de vitesse, gradué jusqu'à 180 miles per hour (290 km/h).
Un V8, évidemment.
D'aucuns nous rétorqueront que ce qui compte dans un Muscle Car, ce n'est pas l'intérieur, mais bien le moteur, et ils n'auront pas tout à fait tort. En la matière, les traditions sont préservées.
Un gros V8 6.1 litres pas du tout politiquement correct prend place sous le capot. Avec ses 425 ch, il devrait être capable de catapulter la Challenger à 100 km/h en moins de 6 secondes. Les exemplaires livrés en 2008 ne seront disponibles qu'avec ce moteur et une boîte automatique. Les versions V6 et V8 5.7 n'arriveront qu'en 2009.
La tenue de route devrait être un peu moins catastrophique que celle de la Challenger originelle puisque la plateforme est celle de la 300 C, elle même issue de la Mercedes Classe E W210 du milieu des années 90. Voilà qui propulse cette sportive dans le monde merveilleux de la modernité et des quatre roues indépendantes. La Mustang et son essieu arrière rigide n'a qu'a bien se tenir !
Le meilleur vient au moment de signer le chèque. La Challenger sera en effet proposée au prix de 38.000 $ aux Etats-Unis, soit moins de 26.000 de nos euros. Voilà qui a de quoi en faire rêver plus d'un. Hélas, à moins de tenter l'expérience hasardeuse de l'homologation à titre individuel, il faudra envisager un déménagement pour profiter de tous ces chevaux...
hmmm je sais pas vous mais moi je me laisserai bien tenter 8)
source:le quotidien auto[/center]