callahan a écrit:Pas con ce Lazare [mdr]
J'ai ma variante personnelle que j'applique avec ... application
"Ne mords pas la main qui te nourrit" Callahan (1964-2...) [mdr]
Lazare Ponticelli, né Lazzaro Ponticelli, né le 7 décembre 1897 à Bettola en Italie et décédé le 12 mars 2008 au Kremlin-Bicêtre en France, était officiellement le dernier poilu français de la Première Guerre mondiale. Doyen des Français, il est aussi le neuvième homme de nationalité française à entrer dans la liste des supercentenaires.
Distinctions : Chevalier de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
Médaille Interalliée 1914-1918
Chevalier de l'Ordre de Vittorio Veneto
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Il est né à Bettola, dans la province de Piacenza le 7 ou le 27 décembre 1897
Il grandit dans une famille très pauvre de sept enfants qui vit à Cordani un village de montagne. Son père travaille sur les foires et est aussi à l'occasion menuisier et cordonnier. Sa mère cultive le petit lopin de terre familial et trois fois par an descend travailler comme journalière dans les rizières de la plaine du Pô. Sa mère part en France pour essayer de gagner plus d'argent alors que son fils Lazare n'a que deux ans. Son père et son frère aîné décèdent brutalement quelques temps après. Le reste de la famille décide alors de tenter aussi sa chance à Paris et laisse le petit Lazare chez des voisins .
L'enfant commence à travailler dès l'âge de six ans, capturant des volatiles et fabriquant des sabots. Il utilisera l'argent gagné pour prendre le train et se rendre à Paris en France, qu'il considérait comme « le paradis ». Ne sachant pas si ses économies seraient suffisantes pour acheter un billet Piacenza-Paris, il décida de courir derrière le train jusqu'à la frontière française, avec ses sabots sur l'épaule pour ne pas les abimer. Il débarque Gare de Lyon, en 1906 à 9 ans, sans savoir ni lire, ni écrire, ni parler français.
Pour le reste va sur Wikipedia, tu en saura plus sur le gars et son parcours.
La France reste une terre d'accueil, de par sa constitution et de par son histoire, et il est juste de ne pas l'oublier, et de l'honorer comme les générations passées l'ont fait.
PS: évite d'écrire le mot con à coté de son nom, il a trop donné de sa personne...Mais bon je suis de famille militaire, bretonne qui plus est, et on a facilement la nostalgie de nos aieux qui ont servis de paté à canon....et puis mon quart Italien refait surface, je bouillone, je bouillone....Mais je redescend vite de mon arbre.....
"Homme de paix, modeste et héroïque [...] italien de naissance et français de préférence"